Week-end Los Angeles, USA
On se fait généralement tout un monde de Los Angeles. On voit déjà les réseaux d'autoroute traversant une mégapole inhumaine; on se voit perdu dans des flots de circulation perpétuelle. On imagine une tension constante due à la criminalité. Et puis on va à L.A (prononcez "elle a"). Et on s'apercoit qu'il est hyper facile d'y circuler, que ce ne sont que succession de quartiers très différents les uns des autres; que l'on va rapidement de l'un à l'autre sans prise de tête; que la ville est calme, presque lente; il n'y a que dans Starsky et Hutch qu'on fait crisser les pneus des voitures.
Qu'il n'y a pas plus de tension qu'ailleurs, et, loin de là, que la vie est plutôt cool; en tous cas dans les quartiers où vont les touristes.
La ville est belle avec ses plages à l'Ouest, ses collines en arc de cercle se terminant dans l'océan; avec ses grandes rues bordées de palmiers royaux et sa multitude de petites maisons toutes différentes, en style, taille et couleurs. Il n'y a pas énormément de gratte ciels.
L.A a souvent plagié la vie méditerrannéenne et ça lui va bien. D'autant qu' on y parle plus espagnol qu'anglais.