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Assouan se déguste au soleil couchant quand les ombres s’allongent sur l’île Eléphantine, les falaises de sable, les papyrus des bords du Nil. Quand les voiles des felouques accrochent les derniers rayons de soleil et faseyent dans la brise thermique. Assouan est une ville de bout du monde. Au Sud la Nubie, le désert, l’Abyssinie. L’immense lac Nasser derrière le monstrueux barrage et tout au bout du lac, Abu Simbel une perle antique. Assouan embaume encore dans les souks du parfum des caravanes sorties du désert et apportant les épices, la myrrhe, l’encens ou l’or des Rois Mages. Assouan, plus  petite, plus délicate que Louxor est au cœur d’un delta intérieur du Nil, la première cataracte, avec des petites îles, des bras du fleuve formant un panorama sublime. Pourquoi ne pas y séjourner une semaine ? Le climat est délicieux en hiver. Le soleil est garanti. La ville est tranquille. Les prix raisonnables. Une sortie en felouque et accoster sur l’actuelle Philae, sont des souvenirs formidables. Le soleil se couche toujours devant la terrasse du Old Cataract et le temple de Khnoum. Assouan, n’en doutez pas, c’est épatant.